L’acceptation du bitcoin : Situation mondiale et française

Introduction

Sincèrement, qui n’a jamais entendu parler du bitcoin en 2017 ? Cette cryptomonnaie est de plus en plus populaire et son usage comme monnaie reste confidentielle en France, ce qui n’est pas le cas dans un pays tel que les États-Unis. Ainsi découvrons où et par qui cette cryptomonnaie est acceptée dans le monde et en France.

La situation de l’acceptation du bitcoin dans le monde

Même si le bitcoin fait plus parler de lui grâce à son cours (record de plus de 15 000 dollars récemment), il s’avère être une option de paiement de plus en plus réputée dans le monde. Près de 100 000 plateformes web l’acceptent, dont de véritables mastodontes aux États-Unis. En effet, il est possible de régler en bitcoins chez de grands groupes comme le célèbre voyagiste Expedia, le fabricant informatique Dell ou encore sur la plateforme commerciale Overstock.

Microsoft est l’unique société implantée sur la totalité des continents qui accepte les règlements en bitcoins depuis plusieurs années (2014 exactement). C’est pourquoi il est notamment possible de créditer son compte en ligne afin d’acquérir du contenu sur les stores Windows et Xbox. En outre, depuis 2016, le service de paiement web PayPal permet d’alimenter son compte grâce au bitcoin. Cela veut dire que la société PayPal n’accepte pas cette crypto-monnaie comme une monnaie de règlements pour des achats. Or, le groupe donne la possibilité de recevoir dans une monnaie plus classique la valeur des bitcoins vendus sur les sites de trading Coinbase, BitPlay et GoCoin.

Historique de l’acceptation du bitcoin dans le monde

  • En novembre 2012, le célèbre CMS WordPress approuve les bitcoins pour ses services payants.

  • En décembre 2012, un partenariat entre le groupe Paymium (plateforme d'échange française) et l’entreprise Aqoba (établissement de paiement) offre la possibilité à Paymium d'agir comme prestataire de service de paiement, et ainsi de posséder des comptes en euros et de diffuser des cartes de paiement que l’on peut utiliser en euro ainsi qu’en bitcoins.

  • Février 2013 : La plateforme communautaire Reddit propose un concept offrant la possibilité d’acquérir des « Reddit Gold » grâce aux bitcoins.

  • Toujours le même mois et la même année, le site Mega, successeur de la réputée plateforme Megaupload, autorise les paiements en bitcoin.

  • Octobre 2013, le géant chinois Baidu accepte les transactions en bitcoins pour un de ses services.

  • Toujours le même mois et la même année, le 1er distributeur-échangeur automatique de BTC apparaît dans la ville canadienne de Vancouver. En septembre 2016, environ 750 de ces distributeurs-échangeurs automatiques sont présents à travers le globe avec seulement quatre dénombrées en France.

  • En novembre 2013, l'université chypriote de Nicosie autorise le bitcoin et ouvre un master dont la spécialité est la monnaie numérique.

  • Lors du même mois, le groupe Virgin Galactic approuve les BTC comme option de paiement par rapport à ses vols de tourisme spatial.

  • En novembre 2013, la société Jiangsu Telecom (troisième plus grand opérateur chinois) accepte les BTC.

  • En mars 2014, le fisc américain affirme que la cryptomonnaie ne peut pas être vue comme une monnaie, mais comme un bien, dont les échanges sont régis à la fiscalité sur les plus-values. Cela rend l’usage légale du BTC aux États-Unis réellement compliqué.

  • Mai 2014 : La commission électorale des États-Unis accepte que les campagnes électorales soient subventionnées en BTC dans une restriction de 100 dollars par cycle électoral.

  • Septembre 2014 : Le groupe Paypal offre la possibilité à des marchands de biens numériques installés en Amérique du Nord, d’autoriser les paiements en bitcoins, et s'ouvre ainsi au fur et à mesure à la cryptomonnaie.

  • Et enfin, en novembre 2017 on dénombre plus 1700 distributeurs à travers le globe.

Une situation bloquée du bitcoin en France

En France, il n’y a encore malheureusement aucune grande société qui autorise le paiement en BTC. ShowroomPrivé.com est certainement la société la plus connue qui autorise les règlements en BTC. Or, le groupe ne désire pas communiquer sur les montants exacts. Or, on sait que le total est peu significatif. Il s’agit au final plutôt d’un pari sur l’avenir. Parallèlement, il n’y a qu’un petit choix possible de boutiques en ligne où régler bitcoins. Parfois cela peu même être surprenant : Par exemple, il est possible de se faire livrer un repas grâce au site web Pizza.fr. Encore plus étonnant : Ce sont les magasins physiques où la monnaie électronique est la plus acceptée.

A Paris, c’est environ une vingtaine de commerçants du Passage du Grand Cerf qui autorisent les règlements en BTC. Ainsi, vous pourrez acheter des biens en monnaie virtuelle dans des magasins de décoration ou encore de prêt-à-porter. Autre part, ce sont des bars et quelques restaurants parisiens qui permettent des paiements en BTC. Hors de la capitale française, cela est plutôt rare. N’hésitez pas à chercher sur le web la carte mondiale pour voir où est admis le bitcoin.

Mais au fait, pourquoi n’y a-t-il pas plus de magasins qui approuvent cette monnaie virtuelle ? Car une chose repousse principalement les commerçants : La fluctuation du bitcoin. En effet, en seulement quelques heures, la crypto-monnaie peut s’apprécier ou se déprécier. Ainsi, on peut vite se retrouver avec un bénéficie réduit de 10% en fin de journée juste à cause de la fluctuation du cours. Or, il y a des moyens pour pallier ce souci : le site web Paymium donne la possibilité par exemple aux commerçants de convertir en temps réel en euros les règlements reçus en BTC. C’est pourquoi avant d’être plus populaire auprès des commerçants, la cryptomonnaie devra être plus stable.

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