Quels sont les pays où le bitcoin est illégal ?

Introduction

Pour ceux qui s’en servent, autant pour des transactions, pour se protéger face à une monnaie nationale faible, ou encore comme réserve de valeur, le bitcoin révèle d’une grande utilité. Or, cet avis n’est pas partagé par tout le monde. En effet, il existe un bon nombre de détracteurs du bitcoin en commençant par les banques centrales mais aussi de grands chefs d’entreprises.

Le BTC s’octroie à travers le globe les foudres de membres des gouvernements, avec certaines personnes qui font tout pour ralentir l’ascension inexorable de la monnaie virtuelle. Tandis que de nombreux gouvernements essayent de mettre en place un cadre réglementaire pour le BTC, d’autres en interdisent complètement son usage. Ainsi dans certains pays, le bitcoin est illégal tout comme l’usage des autres cryptomonnaies.

Illégalité du bitcoin : Tous les gouvernements n’autorisent pas le BTC

Plusieurs gouvernements à travers me monde légifèrent afin de se prémunir face au bitcoin. Cela peut être causé par la peur ou encore le désir de repli sur soi-même (protectionnisme). La première chose que fait en règle générale un gouvernement est de gouverner, et toute nouvelle technologie représentant un danger inconnu doit faire face à un encadrement de son usage. Il en va de même donc pour les cryptomonnaies.

Or, malgré le fait que certains gouvernements soient réticents face à cette monnaie virtuelle, d’autres la comprennent. C’est pourquoi ces derniers ont fait voter des lois permettant de protéger les citoyens tout en optimisant le libre commerce avec le BTC. Cela est notamment le cas au pays du Soleil-Levant : le Japon. En effet, d’année en année, de plus en plus de commerçants autorisent les règlements en BTC après que la conception grâce au gouvernement d’un cadre réglementaire fiable et performant.

Cependant comme nous l’avons déjà dit, tous les gouvernements ne sont pas aussi bienveillants face à l’apparition de ces nouvelles formes de monnaies dématérialisées, pouvant remettre en cause un certain nombre de choses. Ainsi, la répression peut parfois être violente dans certains pays envers le bitcoin ainsi que les autres crypto-monnaies. Cela peut parfois aller jusqu’à la saisie des actifs, voire la prison pour certains. Or, même si les gouvernements peuvent utiliser des lois face à ces activités, ils sont totalement impuissants face à une technologie aussi décentralisée et révolutionnaire que la blockchain, que personne ne peut stopper.

Le bitcoin est illégal dans certains pays

Tout comme l’interdiction du web ou de l’alcool par exemple, celle du BTC semble pour beaucoup de monde totalement absurde. Or, malgré cela la cryptomonnaie est interdit dans cinq pays. Voici ces territoires où le bitcoin est illégal : le Bangladesh, la Bolivie, l’Équateur, le Kirghizistan ainsi que le Népal. D’ailleurs, cela peut parfois être extrême. En effet dans le dernier pays cité, deux entrepreneurs népalais, ont été tout simplement mis en prison à cause du bitcoin. La cause ? Avoir tout simplement conçu une simple plateforme d’échange de crypto-monnaie au sein de leur pays.

Même scepticisme envers le BTC en Amérique du Sud, au Venezuela. Effectivement, les habitants de la « Terre de Grâce » se sont intéressés aux crypto-devises puisqu’elles sont un refuge face à une inflation montante ainsi qu’une économie maussade. Or, le pays s’est élevé contre les devises numériques. Par conséquent, le bitcoin est illégal depuis que la banque centrale bolivienne l’a interdit en 2014. Depuis cette date, la police scrute les monnaies virtuelles et vaut mieux être discret quand on aborde le sujet de la crypto-monnaie.

Moins d’autorité = Plus de BTC !

Quand l’autorité d’un gouvernement baisse, l’utilisation des crypto-monnaies comme le BTC devient plus facile. C’est notamment le cas d’un territoire africain : Le Zimbabwe. Récemment dans ce pays, un coup d’État militaire a eu lieu, et c’est pourquoi la réglementation du bitcoin n’est pas milieu des préoccupations. Ainsi, le peuple s’est emparé du bitcoin étant une réelle valeur refuge, puisque ce dernier a dépassé les 13 500 dollars sur l’unique plateforme d’échange du pays.

La situation n’est pas la même dans les pays développés. En effet, nous pouvons dénoncer des restrictions envers le BTC venant du monde de la finance ou de gouvernements, mais dans les pays comme la France ou les États-Unis, il est tout à fait possible d’échanger et de posséder la totalité des crypto-monnaies existantes.

Plusieurs pays veulent interdire le bitcoin et même d’autres cryptomonnaies

L’Algérie veut faire la guerre aux crypto-monnaies puisque si l’on se fit au projet de loi de finances 2018, les monnaies virtuelles comme le BTC seront tout simplement interdites autant au niveau des échanges que de la possession. Pourquoi ? Tout simplement car l’Algérie désire effectue un contrôle plus fort sur ce type de transactions numériques puisque ces dernières peuvent malheureusement être utilisées dans des secteurs comme la drogue ou encore l’évasion fiscale, et tout cela anonymement. Même chose en Chine où les différentes autorités locales vont stopper le commerce domestique de la totalité des monnaies virtuelles. Ainsi c’est un véritable coup de massue pour le BTC puisque près de 9/10 des transactions quotidiennes émergent de trois places majeures de marché chinois.

Toujours en Asie, la Corée du Sud veut également serrer l’étau autour des crypto monnaies. L’autorité de régulation financière du pays souhaite interdire l’ICO, une technique de plus en plus réputée auprès des startups. Cette dernière se caractérise par l’achat, au moyen de la cryptomonnaie - tels que le BTC ou l’éther - des actifs numériques. Par la suite, ces derniers peuvent être revendus ou bien utilisés pour le projet subventionné par la levée de fonds initiale. La Corée du Sud désire ainsi interdire les levées de fonds, peu importe la forme de crypto monnaie, dans le but d’éviter qu’elles permettent d’éventuelles fraudes.

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